ABNEGATION

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Et advienne que pourra



lundi 13 décembre 2010

Poésie.


Similitude des âmes.

La nuit, au dédain subtilement amer,
Arrache en moi la lueur qui l'éclair.
Somptueusement ornée, Paradis des douleurs,
Elle m'offre ton corps, ton âme et ton cœur.

La braise, annihilant ce qui subsiste de ma raison,
Embrase en mon être, m'enjolivant de ta passion.
Il existe en ton œillade, la métaphore enjouée de ce monde,
Cet émoi admirable, exauce mes aigreurs vagabondes.

Ce sourire, abreuvant de grâce toutes mes craintes,
Brille, divinement, à chacune de nos étreintes.
Souvent je t'imagine, cueillant l'amour au royaume des merveilles.
Construisant ainsi, les prémisses de notre désir éternel.

Héros transcendant, au pouvoir abstrus, suffisant à mes maux.
Épique chimère, nous fûmes les altesses de cet ineffable château.
Le mythe exaltant, dans ce chapitre envié de tous,
Décrit mon adulation, mon idyllique ivresse, fragile et douce ...

Photo : Dimitri. Plénitude.