ABNEGATION

ABNEGATION

Et advienne que pourra



mardi 28 décembre 2010

Passion et aliénation.


La songeuse éprise.

« …Mais, vrai, j’ai trop pleuré ! Les aubes sont navrantes,
Toute lune est atroce et tout soleil amer :
L’acre amour m’a gonflé de torpeurs enivrantes.
Ô que ma quille éclate ! Ô que j’aille à la mer !…»
(Rimbaud)


Elle était telle que dans son cœur et dans son âme,
Le déséquilibre jonchait entre jouissance et passion.
Son regard farouche ravivait le blâme
Que se faisait ses rivaux, en poèmes et en chansons.
Elle passa.

Sa vie est une songerie, une merveille aux yeux singuliers.
Allégorie de l’aliénation et du fantasque,
L’amour anime en elle la rancœur de la réalité ;
Laissant l’aube et sa brume, s’éprendre de son masque.
Elle Passa.

Oratrice de trésors qui berceraient les plus mal-aimés !
La senteur du délire enivrait son existence.
J’ouï son corps et son cœur palpiter,
Et le monde autour de moi fut soudain dénué de sens.
Elle passa.

Il fut un jour où je l’abordasse, le sein emplit d’idolâtrie.
Les prémisses de l’ivresse s’épanouirent, je fus aimé.
Les yeux baignés de larmes, elle sourit
Je l’embrassai, effleurant ses joues empourprées.
Elle passa.

Elle s’éprit de mon essence comme l’on s’éprend d’un Dieu,
Mais par dessus l’amour demeurait dame Absurdité.
Je pénétrais son paradis, aussitôt il prit feu ;
S’entichant dans une prison d’angoisse où seule s’élevait la vérité.
Elle passa.

Ses maux étaient tels qu’ils abjuraient le contrepoison.
Sa candeur d’autrefois laissant place à l’aigreur,
Son utopie culbuta dédaignant l’abnégation.
Étouffant ses sanglots, elle criait sa douleur.
Elle passa.

Je la quittais une nuit brumeuse, à mon plus grand accablement,
Son esprit volatil se retrouvait sur des rivages inexplorés.
Candide est de retour, jouissant de son affranchissement,
La bête que je suis n’a plus lieu d’exister.
Elle passa.

Merveilles valsaient à la lune dans son jardin céleste.
Je le vis, je le sentis, je m’aliénais peu à peu ;
Elle rêvassait, nostalgique, je cauchemardais l’allure funeste.
Elle s’en alla vers d’autres cieux me laissant là, miséreux.
Elle passa, je me meurs.

Lyla, 2008.
Photo : Bright Star ; John Keats.

lundi 13 décembre 2010

Poésie.


Similitude des âmes.

La nuit, au dédain subtilement amer,
Arrache en moi la lueur qui l'éclair.
Somptueusement ornée, Paradis des douleurs,
Elle m'offre ton corps, ton âme et ton cœur.

La braise, annihilant ce qui subsiste de ma raison,
Embrase en mon être, m'enjolivant de ta passion.
Il existe en ton œillade, la métaphore enjouée de ce monde,
Cet émoi admirable, exauce mes aigreurs vagabondes.

Ce sourire, abreuvant de grâce toutes mes craintes,
Brille, divinement, à chacune de nos étreintes.
Souvent je t'imagine, cueillant l'amour au royaume des merveilles.
Construisant ainsi, les prémisses de notre désir éternel.

Héros transcendant, au pouvoir abstrus, suffisant à mes maux.
Épique chimère, nous fûmes les altesses de cet ineffable château.
Le mythe exaltant, dans ce chapitre envié de tous,
Décrit mon adulation, mon idyllique ivresse, fragile et douce ...

Photo : Dimitri. Plénitude.

lundi 22 novembre 2010

Alone in the world.


Surement ma période bleu turquoise. Il y a ce je ne sais quoi qui me permet de tout observer d'un regard quasi-indifférent. Soumission indécise ou grandeur exhaustive ? Il arrive parfois que la réflexion ne devienne que trop handicapante pour la bonhomie. Cette vérité est toute aussi semblable à la démarche lente de celui qui divaguerais au beau milieu de ceux qui valsent dramatiquement vers la fin, manichéenne et brutale. Tout le sens du monde se retrouve étouffé dans la mélancolie humaine, dégénérescente à souhaits. Chacun à le mérite de choisir ce qu'il advient de son caractère et de sa vie. Mais parfois, les visions changent et poussent à bout ces pauvres âmes dépourvues de tout principe. Certains aiment naître, être, paraître pour enfin disparaître. L'on se sent isolé et seul lorsqu'à travers l'amour et l'attachement se créer une fissure qui prend le dessus sur tout ce qui pouvait briller entre les bougres ici bas. Contre toute attente, il s'avèrera que l'intérêt personnel prime et que les sacrifices n'en ont étés que trop inénarrables. Je suis arrivée au bout du chemin, plaideront alors mes sentiments en devenir. Ils exprimeront avec candeur tous les remords mâchés avec sagesse et raison aux profits de la liberté de ceux qui comptent le plus à mes yeux. La chute sera ardu, épineuse, abstrus et énigmatique, mais il conviendra de laisser faire le temps car cette estime, qui fut un temps honorable, n'est aujourd'hui pour eux qu'un lambeau consumé...

Photo : Elliott Erwitt, New-York City.

lundi 20 septembre 2010

Again & again ...


Plouf ! Après un long décompte se rassemblent les idées. La confusion laisse place au sens indéniable de l'observation. Les problèmes inspirent la subjectivité, déroutent la lucidité et assèchent l'esprit. Ainsi, prenant du recul, je me trouve encore plus noyée dans l'incompréhension. Sera-t-il un jour possible de se faire entendre loin des cris assaillants et jaillissants du cœur ? De leur cœur. C'est une bien égoïste idée que de demander à un être cher de s'éprendre de votre désarroi, de vous éclairer aux dépens de tous ses autres soucis. A cet instant précis, mon corps est une bobine qui se déroule constamment sans jamais trouver bon port pour s'ancrer. Sauf que le fil n'est pas sans fin et la vulnérabilité n'est pas plus loin. Je rêve d'un monde ou les abyssales complications de l'existence s'éteindraient face aux sentiments car ils sont forts, tellement forts que s'ils étaient munis d'armes assez considérables ils répandraient à eux seuls la paix si sensible et délectable. Je ne me méprend que très rarement, le seul hic est irréfutablement la grande abnégation de toute ma vie. Ce dévouement ardu et immense que j'octroierais sans aucune gêne à n'importe quelle âme sensible d'atteindre mon cœur. Mais que dis-je, c'est principalement ceci qui me donne la force de ne pas céder face au découragement puisque la récompense est parfois immense, elle ressemble à ce rêve submergé du bonheur octroyé par la puissance des sentiments. En dépit de mon accablement, il y a ce je ne sais quoi qui me pousse toujours à jouir d'un stupide instant de félicité. Alors que la boule dans le ventre grandit le sourire aussi car lui est charmé par la grande beauté des songes qui inondent mes journées. Conséquemment je n'irais jamais me plaindre lorsque la situation devient assez pénible pour m'empêcher de clore mes paupières le soir à 2 heures 37 du matin. Cela dit j'aime en parler ici, à vous, c'est à dire à personne. Vous savez, il reste et restera toujours cette grosse partie en vous qui résistera à tout car c'est 'vous' tout simplement. Certains n'en connaissent même pas l'existence, du moins pas encore. Sartre disait que « l'enfer c'est les autres », non pas parce que les relations que nous entretenons avec autrui sont avilissantes (même si parfois cela peut s'avérer être véridique) mais plutôt parce que nous dépendons beaucoup trop d'autrui, il constitue la majeure partie de ce que nous pensons à notre égard et de l'estime que nous avons de nous-même. C'est ainsi que vous vous perdez, et lorsque vous êtes face à une difficulté, vous êtes détruit car vous n'avez pas la force de trouver ce qui reste de solide en vous. Cette bribe qui pourrait vous faire tenir debout même en temps épineux. Cela n'empêche pas la douleur, mais cela permet de survivre. Ainsi, je survis, malgré le délaissement et l'incompréhension dans laquelle je suis oubliée. Ce désordre qui vit en moi et qui s'embrouille de jour en jour.

Photo : Björk, mon unique Amour. ♥

mardi 7 septembre 2010

Monarque parmi les rois.


Je l'ai vu aujourd'hui.

Il était grand, beau, imposant. Son sourire était d'une fadeur affriolante et son regard enlaçait ce qui brulait dans chaque bribe de mon corps. C'est comme s'il désirait me faire entrer dans ses domaines, ses désirs, son souffle, ses peines mêmes les plus maladives. J'appréhendais tout ce qui pouvais émaner de son être, j'étais effrayée par cette splendeur comparable au discernement de chaque parcelle de soleil illuminant les aurores les plus grandioses. Il s'approcha de moi, comme captivé par mes affres et submergé par ma paradoxale exaltation. La suite ne fut qu'engouement, stupeur, adulation, fanatisme, fureur, fièvre, idolâtrie, ivresse, délire. Ces instants firent de moi le demi d'un autre, créant une passerelle de rêves entre le monde et les étoiles ; songes indécis, nébuleux, instruisant les plus dépourvus d'amour. La faiblesse engendre la perte de contrôle, l'aliénation et la déperdition. Ouragan stérile, vulnérabilité avilissante. La passion se lasse de la normalité, elle émane du néant informe et magnifique pour plonger ses victimes dans une délectable psychose ...

Photo : Yellow fields ; James Dean.

jeudi 2 septembre 2010

Ennemi de l'existence.



L’Homme est un sujet apte à mener sa propre existence à une perte certaine. Au delà de son égarement par rapport à un objectif bien distinct, il se borne à stagner dans un état de peine irréfutablement acteur et facteur de sa détresse. Il aime, parfois, car se laissant influencer par une catégorisation de la « méthode » la plus raisonnable pour vivre pleinement et sans lacunes matérielles ou, du moins, importantes, il se laisse embarquer entre les murs de l’intelligence et du 'caractère le plus judicieux' pour exister. Il s’échappe du berceau des illusions faisant croire et rêver à un sentiment pur et bien inné dans sa nature : il se perd.

L’étincelle nommée espoir subsiste cependant dans l’esprit des moins déshumanisés qui constituent, néanmoins et malheureusement, une faible minorité. Divaguer et se laisser porter par des paroles qui constitueront une ode à la jeunesse, à la folie, à la stricte beauté de la vie, à l’amour,…

J’enrage en percevant autrui qui, en vain, tend vers la perfectibilité. Il développe ce qui pourrait enrichir son estime et sa reconnaissance laissant aux abysses les sentiments dont personne ne pourra faire l’éloge. Des sentiments qui laissent place aux capacités physiques ou intellectuelles :

Soyons bête dirais-je !

Si les mœurs et la morale n’évoluent pas vers une aura pure à l’avantage d’une société qui se construit sur des dogmes vicieux, sans répits, la vie et ses automates n’ont plus lieux d’exister.


S’il faut vivre au détriment des autres,
autant mourir à l’avantage d’une âme irréfutablement satisfaite…

Photo : Sartre et De Beauvoir.

mardi 24 août 2010

« L'histoire de nos vies est imbue de fautes d'orthographes. »


La vallée des rêves succombe aux désirs platoniques. Faut-il distinguer la singularité du pragmatisme authentique à ce cosmos ? Pour la plupart des individus, les sentiments se détaillent à la lumière des intérêts personnels, pourvus que la réalité reste inébranlable le reste importe peu. Pourtant lorsque le désir se fait sentir, chacun s’engage à faire briller l’héroïsme qui sommeil en lui, tel la spirale qui se délierait de son sommeil punitif.

A ceci se rattache le contexte dans lequel germe l'essence.

On ne vous laissera pas croire en ce qui vous rend fort. On vous embobinera pour vous faire croire que la réalité vaut mieux que tous ses rêves submergés de fantasmes indissociables à l’irréel. Pour créer une histoire, il faut du temps, l’intrigue, les individus mais surtout il faut l’arrière plan. La couleur des idées ; le contraste qui dissimulera votre intention personnelle de s’approprier chaque mot liant ainsi le fil de vos pensées. Ainsi, chacun est désireux de faire du monde la sphère qu'il idéalise en cachetant ses paupières pourtant c'est en la société qu'il se créer son existence.

L'intrigue se fane alors, laissant place à la lassitude du temps et des sentiments.

Photo : The death of Cleopatra.

mercredi 7 juillet 2010

Chronique #2.


"Blow me a kiss, It's all I need."

Simultanément, je suis passée de la mélancolie à la nostalgie en revenant de temps en temps à ces tristes moments où la peine se fraie un chemin de l’esprit jusqu’à mon cœur. Il y a quelque part en ce monde une source abondante de bonne humeur et de bon sens qui peine à dissiper ses bonnes œuvres aux malheureux qui n’ont que faire de la beauté existentielle.
C'est une belle leçon de vie qui me pend au nez. Disons que le malheur est un malaise qu'il faut apprendre à apprécier, il redonne son charme au bonheur. De plus, malgré les complaintes, il reste figé dans le temps, le temps qui passe, le temps qui coule. Il ne laisse pas de répits et grave son nom dans les profondeurs de l'essence. Alors, rien ne sert d'y tirer un net trait au crayon noir, il n'en sera que fortifié puisque cela prouvera qu'il a son attache en vous, qu'il vous nuit, qu'il vous dévore. C'est un bien piètre combat qui commence alors. Combat où vous ne cesserez de perdre la confiance qui niche en vous. Alors, quand le moment arrive, le moment ou l'on se voit bien obligé de se confronter à la morosité des instants dépourvus de joie, la mélancolie des jours sans saveurs et sans lumière, il devient alors nécessaire de laisser faire le temps. C'est alors que la moindre chose, la plus petite source de plaisir devient un moment extasiant l'humeur et nourrissant la flamme qui redonne vie au regards éteints et aux sourires fanés. Une brise douce effleurant vos joues empourprées, un humble rayon de soleil caressant votre peau, le sourire d'une personne que tout délaisse au bonheur, une musique pénétrante et enivrante. Ces petits morceau de joie sont les meilleurs armes pour combattre la douleur et le chagrin, à défaut de l'accentuer en s'accablant jour et nuit, lui faire face en souriant aux plus macroscopiques éléments joyeux de la vie ne fera que le ternir pour enfin le réduire à néant.

" Mise à part cette petite leçon apaisante je me rend également compte de l'énorme place que prend l'écriture dans la vie. Je commence le deuxième chapitre de mon roman et je suis prise par les personnages. J'ai peur pour eux, leurs mésaventures me prennent aux tripes et je m'y attache de plus en plus. Parfois, il m'arrive d'être confrontée à cette fille, à son image que je me suis forgée dans mon esprit. J'essaie de la comprendre, de traduire ce qu'elle attend de moi. C'est tout de même vachement flippant. Je ne peux m'empêcher d'identifier tous ces personnages aux gens qui m'entourent, c'est ce qui les rend si vivants, c'est ce qui m'effraie lorsqu'il faut, obligatoirement, poser une péripétie douloureuse sur eux. Enfin bon, ce n'est que le début et les sentiments éclatent. Malgré tout, je trouve tout cela bien rassurant, c'est la traduction parfaite de l'immersion de l'écrivain. La solitude aide, contre toute attente, à analyser les abysses de l'esprit. "

La peine ne vous tuera pas mes chers, tachez de vous en souvenir ...

Photo : British romance.

mardi 29 juin 2010

Chronique.


«L'hymne de la haine ne profite pas à l'Humanité »

A sa guise, il suffit de répandre un peu de ses larmes pour apaiser n’importe quelle usure. Sous les armes se cache la spiritualité que chaque être tend à dissimuler, à coup de stupidités nauséeuses. Aujourd’hui, tout semble calme, épargné par les sombres mœurs de la ‘populace’ qui elle est ensanglantée par les traces des actes accomplies dans les moments les plus abjects de l’existence. « Ayez de la haine pour le péché et de l'amour pour le pécheur. » C’est ce qu’il disait sous son morceau de tissu blanc, imbibé de sagesse. Seulement, légitimer l’accumulation de tous les vices ne constituerait-il pas l’engrenage qui pousserait, dans une vision apocalyptique, le mal à son paroxysme ? Outre toutes ces salaces visions brutes et maladives de cette humanité reconvertie à l’outrage, l’outrage de toute opinion et adage qui se respecte ; il existe en ce monde un brin de délicatesse, charmante et élégante. La magnificence qui éclate en chacun lorsqu’il parvient à libérer l’encre encensé qui parcoure ses veines et purifie son cœur. La joie, splendide et majestueuse, se forge au gré de chaque revirement intellectuel, chaque état d’âme et cri de détresse. La liberté, celle que quémande l’essence est à l’origine de tout ce qui diversifie la vision de ce cosmos.

Pourquoi penser ? Car c’est ce qui permet à l’homme de subvenir à ce qui le rend si faible. Posant une pierre sur ce qui le fait traverser tant d’épreuves, le fragilisant à son insu. Comme s’il en avait besoins, comme si c’était devenu vital. C’est indéniable, il est pris dans cette spirale légitimé par la généralité. Une doxa qui se veut de plus en plus pragmatique. A qui la faute ? Mais c’est ce qui rend la fureur humaine si ridicule. La réponse se trouve en ce que chacun est confronté, depuis ses tous premiers regards critiques, à l’angoisse d’être déchu et écarté de la société qui l’entoure. Mais après tout, la peine ne vous tuera pas, elle ne fera que construire votre personnalité, forger votre personnage et dessiner sur la feuille cartonnée de l’expérience le chemin qu’il conviendra d’associer à ce que vous avez apporté à ce monde ou même à vous-même. Partit de ce postulat, il me semble que la vie n’est alors qu’expiation. Breack a leg.

Car ce n’est assurément que les prémisses de vos plus profonds instants de culpabilité. AMEN.

Photo : Once uppon a dream.

lundi 28 juin 2010

Usure chez les héros.


Parfois, il faut vivre sa vie comme si elle ne dépendait de rien, sauf de ses souvenirs. Qu'ils soient houleux ou infâmes, abjects ou douloureux, ardents ou heureux.
C'est ce qui résulte de l'existence : le passé.

Je suis de nouveau gagnée par la mélancolie. Pourquoi ais-je la vive impression qu'elle ne fait que consumer ce qu'il reste de moi? J'ai ce poids au creux du corps; ce poids que j'appréhende, ce poids qui m'empêche d'exister.

La solitude, terne, glaciale, morose. Elle fend l'âme, ne lui laissant plus aucun repère. Sans répits. Redoutable ennemie de la félicité. Habilement accompagnée de cette incompréhension; qui habite le monde et que j'abhorre.



Il faut réapprendre à vivre pour être heureux___

Photo : Virgin Suicides.

jeudi 6 mai 2010

Atonement; Expiation.


Il ne fait plus assez bon d'aimer. La raison qui pousse à octroyer la pleine contemplation de notre cœur est passée au loin, sans même se retourner. Je me sens oubliée, puisque l'été reviens, il serait aisé de reprendre ses ailes et de divaguer, sans plus penser. Je pense qu'un séjour ne serai pas inapproprié pour redécouvrir la germe qui peine tant à s'épanouir au fond de mon âme.
Loin de moi le désir de peiner ceux qui sont chers à mon cœur; mais paradoxalement ils sont ceux qui déchirent le plus mon être en ces temps si moroses. In-intentionnellement, il convient de le préciser. Il me semble que tout reste à reconstruire alors que la corde était si bien tendu. Elle était parfaite mais la remise en cause et le malaise persistent, flottants et décidés à consumer la confiance qui régnait en moi. Oui, je les aimes. Cependant, il reste indéniable que je ne retrouve pas ce que je donne, l'intensité y est moindre, les mots manquent quand il s'agit de faire de moi la personne satisfaite qu'ils disent vouloir façonner sous leurs yeux. je ne leur en veux pas, je ne suis rien sans eux. Il ne me reste plus qu'à réfléchir. Une profonde réflexion sur le sens même de l'abnégation, ce sentiment qui résonne le plus fréquemment dans ma façon d'être. Le sacrifice épouse parfaitement ce qu'il reste de moi ...

Photo : Hermès as a dear friend.

samedi 1 mai 2010

All about Lily.


I was thinking about how I can make people feel the way I care so much about. What about stay completely away from all this shit. Afer all, the only people who have reached one of the best place of my fuckin' heart are absolutely full of felicity.