ABNEGATION

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Et advienne que pourra



jeudi 2 septembre 2010

Ennemi de l'existence.



L’Homme est un sujet apte à mener sa propre existence à une perte certaine. Au delà de son égarement par rapport à un objectif bien distinct, il se borne à stagner dans un état de peine irréfutablement acteur et facteur de sa détresse. Il aime, parfois, car se laissant influencer par une catégorisation de la « méthode » la plus raisonnable pour vivre pleinement et sans lacunes matérielles ou, du moins, importantes, il se laisse embarquer entre les murs de l’intelligence et du 'caractère le plus judicieux' pour exister. Il s’échappe du berceau des illusions faisant croire et rêver à un sentiment pur et bien inné dans sa nature : il se perd.

L’étincelle nommée espoir subsiste cependant dans l’esprit des moins déshumanisés qui constituent, néanmoins et malheureusement, une faible minorité. Divaguer et se laisser porter par des paroles qui constitueront une ode à la jeunesse, à la folie, à la stricte beauté de la vie, à l’amour,…

J’enrage en percevant autrui qui, en vain, tend vers la perfectibilité. Il développe ce qui pourrait enrichir son estime et sa reconnaissance laissant aux abysses les sentiments dont personne ne pourra faire l’éloge. Des sentiments qui laissent place aux capacités physiques ou intellectuelles :

Soyons bête dirais-je !

Si les mœurs et la morale n’évoluent pas vers une aura pure à l’avantage d’une société qui se construit sur des dogmes vicieux, sans répits, la vie et ses automates n’ont plus lieux d’exister.


S’il faut vivre au détriment des autres,
autant mourir à l’avantage d’une âme irréfutablement satisfaite…

Photo : Sartre et De Beauvoir.